Maloya et Séga : les rythmes de l’identité réunionnaise et de l’océan indien
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Nés de la souffrance et de la résistance des esclaves dans l’océan Indien, le maloya et le séga sont bien plus que des
musiques traditionnelles : ce sont des symboles de mémoire, d’identité et de fierté culturelle pour La Réunion, l’île Maurice et
les autres territoires de la zone.
Le maloya, propre à La Réunion, est une musique aux rythmes percussifs, chantée en créole réunionnais, qui puise ses racines dans les chants d’esclaves d’origine africaine et malgache. Longtemps interdit par les autorités françaises car considéré comme subversif, il est aujourd’hui reconnu par l’UNESCO comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Le séga, quant à lui, se distingue par ses mélodies plus enjouées, parfois accompagnées de guitare, ravanne ou triangle. Jadis chanté
sur les plages après le travail, le séga est aujourd’hui au cœur de la scène musicale locale. Tous deux sont des actes de
transmission, perpétués de génération en génération, et occupent une place centrale dans les fêtes populaires et les grands événements
culturels de la région.
À travers leurs rythmes envoûtants, le maloya et le séga racontent l’histoire douloureuse mais résiliente des peuples de l’océan
Indien, et continuent de faire danser, rêver, et revendiquer.
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